Après avoir épluché pas mal de guides, de commentaires sur Internet et écouté les conseils des agences de voyage, on a pris notre bus tôt le matin d'Arequipa, direction Puno, ville péruvienne la plus proche de la frontière où se concentrent toutes les compagnies de bus qui rallient la Bolivie. Arrivée à 14h30, on se dirige tranquillement vers un premier comptoir où l'on nous dit : ah mais non, pour la Bolivie, ce sont des départs à 7h ou à 14h car la frontière ferme après ! Oups, car nos parents nous attendent à l hotel à La Paz le soir même ... Mais comme il ne faut jamais faire confiance a tout ce que l'on nous dit, on tente une autre compagnie et même résultat. Tant pis, ce sera donc un départ le lendemain matin à 7h pour une arrivée à La Paz à 14h. Mais comme il ne faut jamais faire confiance à tout ce que l'on nous dit, l'arrivée sera en réalité à 17h30. En attendant, nous avons passé la soirée à Puno donc, qui nous a moyennement enchantée, peut être car c'était une étape forcée, mais le lendemain, c'est donc avec joie que nous avons retrouvé nos parents qui ont pour 2 d'entre eux, connu les effets du Soroche, le mal d'altitude, car la ville est tout de même à 3660 m, capitale la plus haute du monde. Une ville assez spectaculaire, avec une partie pauvre sur un plateau en hauteur d'ailleurs surnommée "el Alto" et le cœur de la ville dans une cuvette. Une vieille ville en pente, où le souffle vient à manquer parfois quand on parcourt les belles ruelles, une prison en plein centre prévue pour 400 personnes et où 2200 "vivent" car c'est une prison auto-administrée en réalité avec une production et un traffic de cocaïne à l'intérieur, même le wifi pour certaines cellules, et des marchés plein de couleurs où l'on peut acheter son PQ et ses bananes au milieu des ballons de foot et des tranches de lama séchées. Une expérience intéressante mais qui n'était que le point de départ de notre véritable voyage vers le fameux Salar d'Uyuni.