Ah la Nouvelle Zelande ! Après avoir regardé avec stupéfaction les températures d'octobre à Auckland depuis Sydney, c'est armés de doudounes et polaires que nous avons débarqué à l'aéroport. Mais ici, on ne rigole pas avec les déclarations de douanes. Après les classiques questions : amenez vous de la drogue ou 100 000 dollars cash ou êtes vous un tueur en série, se trouvent une petite ligne qui demande si on a du matériel de camping incluant des chaussures de marche et une autre pour savoir si on ramène un ou deux twix avec nous. Habitués à cocher non partout pour éviter les emmerdes et les fouillages en bonne et due forme, j'ai commencé à m'inquiéter au moment du 8eme panneau entre l'avion et le poste de douane où il était écrit : 400 dollars d'amendes pour non déclaration !! Et oui, c'est qu'en plus des chaussures de rando, j'avais toujours mon porte bonheur américain, soit une feuille séchée qui pourrait m'envoyer directement au poste car les plantes sont aussi interdites (c'est une île très protégée !).

Finalement, je suis passé nickel pendant que Celine se faisait retoquer et ouvrir son sac a cause de ses chaussures de rando en expliquant vainement que c'était mal écrit sur la feuille et qu'elle ne pensait pas que cela devait se déclarer, tout en assurant à un autre douanier quelques minutes avant, qu'elle n'avait pas de chaussures de rando et que sa déclaration était normale. Un sourire plus tard et un fort accent charmeur français, cumulé à des chaussures de rando toutes propres (c'est qu'en fait ils vérifient que nous ne transportons pas de terre ou d'insectes malgré nous), nous ont permis de fouler le territoire néo zélandais.

Tout excités de retrouver nos copains toulousains Caro et Dam, qui nous accompagnent pour 2 semaines, nous arrivons en fanfare dans l'auberge de jeunesse pour découvrir que nos 2 compères étaient en train de faire une grosse sieste s'apparentant plus à un vrai dodo. Ne voulant pas les déranger, nous sommes partis nous balader dans notre quartier très charmant de Parnett puis au bout de 2h, nous avons quand même décidé de les tirer des bras de Morphée pour éviter un jetlag trop puissant.

Après plusieurs minutes difficiles, les voilà nos copains, prêts à aller prendre un verre au bar, une bonne bière locale et une bouteille de Sauvignon Blanc de Marlborough un peu trop acide selon Caro. Mais cela sonnait surtout le début de 2 semaines de Road trip en camping car, un luxe après notre van australien.