Patience.
Un mot qui prend tout son sens au moment de traverser la frontière entre l'Argentine et le Chili.
Après un départ à l'heure, 10h30, pour une arrivée estimée à 17h00, nous étions tranquillement installés sur nos sièges à regarder défiler le paysage. Nous aurions dû nous méfier du nom pourtant évocateur de notre compagnie de bus : Cata Internacional...
Ce fût le cas, puisque dans un premier temps on nous avait vendu à la billetterie un petit sandwich et de quoi se restaurer pour le trajet, en fait deux biscuits rikiki et un jus de pomme, et dans un second temps un trajet pas trop long. Jusqu'à la frontière tout allait bien, puis un stop devant la barrière d'entrée au Chili où 6-7 bus patientaient tranquillement. Au bout de 2h, le chauffeur nous dit que l'on peut descendre pour s'enregistrer à la douane, youhou ! Puis on remonte dans le bus tout contents. Au bout d'1h30, le moteur ronronne enfin et on se dit que 3h30, c'est beaucoup mais c'est passé. Pourtant, étrange, encore 3 bus devant nous. Et oui, on a fait littéralement 15 mètres pour recouper les moteurs. 2h plus tard, contrôle des bagages, tout le monde descend, et s'en suit 30 min de fouille intensive.
C'est donc à 19h30 que nous sommes officiellement entré au Chili ! Et il reste encore 3h de route pour arriver à Santiago. Si bien que notre arrivée prévue à 17h à été décalée à 23h et qu'il nous a fallu attendre 50 min de plus pour un taxi !
De quoi nous décourager de visiter cette ville? Bien sûr que non !

Visite du centre avec notre traditionnel free walking tour, puis on a sympathisé avec une irlandaise, une américaine et une anglaise autour d'un cocktail local, le terremoto, comprendre "tremblement de terre", soit grenadine, pisco, piquette de vin blanc et glace à l'ananas. Pas si mal en fait.
Le lendemain, sans mal de tête et après 1 mois de viande argentine, on s'est jeté sur un ceviche et des spécialités de fruits de mer au mercado central, un énorme marché de poissons très appétissants. S'en est suivie une petite ascension au Parque Metropolitano, en haut du Cerro San Cristobal, pour digérer et observer la ville depuis les hauteurs de ce parc et par dessus la pollution !
2 jours très sympa avant de descendre plus au sud pour dénicher nos premières bodegas.