Great Walk. En Nouvelle Zelande, il existe une douzaine de "Great Walk", des randonnées nationalement et internationalement reconnues de plusieurs jours. Au Tongariro National Park, il y en a une, mais on peut aussi en faire juste un tronçon emblématique qui passe par un col et des lacs d'altitudes, le tout sur une journée. Apres un check météo la veille, on ne peut pas en faire un tronçon emblématique qui passe par un col et des lacs d'altitudes sur une journée. Ca aurait été con de faire 19 000 km en avion pour venir depuis Paris ici, et ne pas pouvoir faire cette randonnée. Heureusement, nous avions découvert que 2 jours avant que l'on pouvait éventuellement marcher ici donc pas de frustration :) d'autant plus que nous avons eu une alternative avec une balade qui passe entre les 2 montagnes pour arriver sur 2 lacs. L'altitude étant moins élevée, pas de risque de pluie ou de neige selon l'office de tourisme.

Tout commençait bien, un peu chaud même et au bout de 2h30, nous atteignons le premier lac, et étions prêt à manger notre picnic. Quelques gouttes nous aurons décidés à pousser jusqu'au second lac pour éviter de manger sous la pluie et attendre que ça se calme... Et là c'est le drame : une pluie qui s'intensifie, un froid qui surgit de nulle part, des grêlons qui se forment, en deux mots, nous étions dans une "merde noire". De quoi nous couper la faim, de vérifier que nos légers kway ne servaient à rien, de commencer à voir nos téléphones, portefeuilles et sacs prennent l'eau et de se taper un retour express sans broncher jusqu'à la voiture. Seul point positif : record mondial de vitesse sur ce sentier battu ! Le chauffage et une bonne douche chaude après auront été un petit nirvana ensuite.

Le lendemain, à la faveur d'une météo plus clémente, c'est à vélo que nous avons parcouru la plus fameuse piste de Nouvelle Zelande, la Old Coach Road. Des acqueducs, des descentes interminables, des vues spectaculaires, des tunnels, des montées aussi, de quoi se régaler sur 2h30. Et après tout ce sport, un bon burger qui fait du bien.

Le soir, c'est dans un bar que nous avons observé la star locale, les All Blacks, pour la finale du tournoi des 4 nations contre l'Australie. Un bar chelou dans une ville qui fait flipper. Je dirais le bar des sports de La banlieue de St Étienne par exemple, avec des gens bizarres dont un qui nous offre de la beu et qui fait péter un feu d'artifice pour célébrer la victoire, un patron qui laisse une alarme incendie pendant 5 min avant d'agir et un mec tatoué du visage qui joue aux courses de chevaux pendant le match. Flippant donc.

Pas de quoi remettre en question notre retour aux vignes pour le lendemain en tout cas !