Réveil en douceur après une nuit à nouveau en camping sauvage, au pied d'une belle balade abrupt qui surplombe tout le lac de Wanaka. C'est donc tout frais, que nous enfilons nos chaussures et partons explorer ce sentier.

Bluffant, sublime, incroyable, époustouflant, le souffle coupé, extraordinaire, ... Ça devient difficile à décrire quand j'ai déjà utilisé 300 fois les mêmes mots pour décrire la beauté du paysage. Mais là, je crois que nous avons un gagnant. Wanaka restera pour nous le plus bel endroit avec son lac d'un bleu fou, ses montagnes enneigées et sa végétation verdoyante.

C'est donc à Velo que nous avons longé toute une partie du lac pour en découvrir un maximum et s'arrêter manger sur une plage de galets au bord de l'eau. Même le camping du soir avait une vue qui donnait presque envie de ne pas se coucher, mais après une rando de 2h, 2h30 de Velo et un bon jacuzzi, toute personne normalement constituée à du mal à lutter contre l'appel du lit. Et surtout le lendemain, grosse route en prévision pour remonter au nord de l'île.

Mais avant cette grosse route, dernière winery, Rippon, qui, non contente d'avoir la plus belle vue du monde, propose des vins excellents,
Un sauvignon blanc à se damner, aux notes d'agrumes et une tenue en bouche très longue et un Pinot Noir, plein de fruits mais aussi très persistant et une belle structure, vraiment un de nos coups de cœur, avec la chance de découvrir encore un nouveau cépage, le Osteiner, très agréable pour l'apéritif.

Départ le lendemain dans les temps, pluie et brouillard nous empêchent de savourer l'une des plus belles routes du pays mais ce n'est pas grave, on trace notre chemin en passant par la west Coast, seule route qui longe la côte avec l'océan à gauche et les glaciers à droite. La notion de "seule" route est importante ... Car quand un pont s'écroule devant nous, on est tout d'un coup en train de se dire qu'on est dans la merde. La notion de "merde" est importante ... Car quand on ne peut plus passer par cette route, il faut passer par l'autre côte, soit un retour sur nos pas (après 3h de conduite quand même) et un détour de 750km ... C'est comme si on faisait un Bordeaux-Nantes en passant par Paris. Ça sert a rien et ça fait long. Au moins, le paysage fut beau et le temps plus clément, on se console comme on peut !